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« Le tourisme industriel : une stratégie économique de la mémoire »

par Willy Rosier

Statistiques :

  • 486 000 touristes de séjour en Guadeloupe en 2014.
  • Le budget moyen d’un touriste séjournant en Guadeloupe : 1250 euros (78 euros par jour et par semaine).
  • Le tourisme de mémoire : 45 millions d’euros en 2010 en terme de chiffre d’affaire en France hexagonale.

Le tourisme de mémoire connaît une croissance importante. Ce tourisme mémoriel est une nouveauté qui dessine une nouvelle expérience permettant de vivre le voyage autrement.

Avant l’ouverture du MACT, aucun tour operator ne commercialisait la thématique mémorielle de l’esclavage. On observe que ce sont les personnes des CSP+ (catégorie socio-professionnelle) qui sont particulièrement séduites par les circuits mémoriels.

L’analyse des sites en raison de leur attractivité touristique repose sur : la qualité des conditions d’accès ; la qualité de l’accueil ; la qualité de l’environnement ; l’état des lieux de la promotion etc.

La notion de touristicité d’un site : c’est l’expression du ressenti du touriste. C’est donc le visiteur qui attribue ce « label ».

Tous les sites mémoriels n’ont pas vocation à devenir des sites touristiques.

Sur les 25 sites mémoriels, il y en a 16 qui sont susceptibles de susciter les déplacements touristiques.

3 catégories de tourisme de mémoire :

  • tourisme glorifiant le passé ;
  • tourisme expiatoire (exemple : l’île de Gorée) ;
  • tourisme historique (visualiser le passé).

Les agences de voyage commencent à s’intéresser au tourisme mémoriel. Le MACT constitue à cet égard, un élément intéressant d’attractivité.

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